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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 05:42

initiation-improvisation-guitare-cd J'en suis donc à moins d'une dizaine de cours. Avec beaucoup de plaisir.

 

Un sacré coup de chance probablement en trouvant ce prof. Beaucoup de culture musicale et de talent pour répondre aux questions en enrichissant avec des éléments de contexte : dans quel style musical gère-t-on quoi comment, histoire de la musique, ... tout cela accessible pour le nul que je suis !

 

Beaucoup de confiance établie : confiance dans les qualités pédagogiques et confiance trouvée pour soi (çà marche, j'apprends, yes I can !).

 

Lundi soir. Le cours avait bien avancé.

 

Le prof : "Il nous reste dix minutes, on peut aborder l'impro". Une proposition avec juste assez de ton interrogatif pour que ce ne soit pas imposé ... et assez de ton affirmatif pour qu'il n'y ai pas de doute : on peut y aller, c'est à ma portée (si j'ose dire !).

 

Rien que cela c'est un exploit de sa part et une super satisfaction perso ! Pouvoir se dire : cela m'est peut-être accessible après tant d'années de renoncement !

 

Donc je me lance avec son accompagnement. Je fais à peu près n'importe quoi. Auto-critique et critique. Un 2° tour où forcément cela reste pas loin de zéro mais ce n'est déjà plus n'importe quoi !

 

Et le lendemain un plaisir inimaginé à écouter un musicien, Paul Personne en l'occurence ..., en se demandant pourquoi çà marche, comment est-ce construit, .... Enfin, bref, un plaisir différent et neuf pour écouter de la musique !

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 22:37

 Sur ce coup-là, pas de risque de se prendre la tête !Hans was Heiri

 

Mais quand même un risque d'ennui sur 1h20 de spectacle ....

 

Je ne connaissais pas Zimmermann et de Perrot. L'extrait de leur précédent spectacle "Öper Öpis"  était tentant pour cette catégorie "pur divertissement".

 

Il semble que les gusses aient un peu manqué d'inspiration pour Hans was Heiri.

 

C'est pas désagréable mais l'idée du cube qui tourne avec le passage des artistes d'une face sur l'autre est sur-exploité ....

 

Juste un conseil pour ce spectacle : ne pas réserver au balcon.

Vu de haut, au sens propre !, un certain nombre d'effets s'écroulent : on voit les artistes qui manipulent mais devraient être cachés par leur marionnette, on voit les manip derrière les portes/écrans, et .... on ne voit pas l'artiste qui reste parfois au dessus du cube !

 

Allez, 10/20 ! Peut mieux faire !

 

Du coup un extrait de l'autre spectacle !

 

 

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 22:57

melle-julie5

1888 – Pendant la nuit de la Saint-Jean, alors que le comte est absent et que le peuple se laisse aller à une joie exubérante, la jeune comtesse Julie, exaltée par l’heure et les circonstances, invite son valet de chambre Jean à danser. Elle le provoque et se donne à lui. Jean profite de cette situation pour réaliser un rêve longtemps caressé: devenir propriétaire d’un grand hôtel. Pour arriver à ses fins il convainc Julie à voler son père et à fuir. Elle se prend de haine pour cet être vil à qui elle se sent dorénavant liée et, tiraillée entre honte et mépris, ne sait plus à quoi se résoudre (Texte du site du TNP)

 

 

Christian Schiaretti avait déjà monté Père, du même auteur, au TNP en 2006.

 

J'avais alors trouvé cela très fort. Tant au niveau de la pièce écrite par Strindberg que par la représentation (décor/limières et jeu des acteurs). Quelque chose de très négatif sur les rapports humains mais très marquant.

 

En synthèse je retiendrai la même chose de Mlle Julie.Une autre version du mal-être de Strindberg, remarquablement mise en scène et servie par de très belles performances d'acteurs.

 

Trois acteurs également à la hauteur. Le rôle de Christine, tenu par Clara Simpson, est moins présent mais donne un très bon éclairage sur la situation.

 

Clémentine Verdier, Melle Julie et Wladimir Yordanoff, le valet, sont excellents. Probablement pas facile de devoir zapper en permanence entre les différents registres des relations entre ces deux êtres également mals dans leur peau.

 

Sauf à être aussi négatif que Strindberg que sur les relations humaines, difficile de comprendre ce qu'apportent de telles pièces au sens de "pourquoi apprécie-t-on un spectacle montrant le plus noir des âmes ?". Un peu la remarque que je me faisais à la fin du livre "Les âmes grises" de Claudel. D'ailleurs un gris très foncé ...

 

Je n'ai pas encore la réponse aujourd'hui même si cela fait quelques jours que je pense à ce billet après voir vu la pièce jeudi dernier. Mais il me semble que c'est en regardant cela qu'on conforte sa volonté d'avancer et de ne pas se laisser aller à voir le pire. Il me paraît que ces personnages donnent plutôt envie d'être soutenus que critiqués tellement ils sont meurtris.

 

Probablement enfin cela nous rend-il solidaire vis-à-vis de ceux, dont chacun de nous est parfois, qui sont tentés de sortir "par le bas" de situations difficiles.

 

Voir le pire pour conforter l'envie d'aller vers le meilleur et y emmener les autres ?

 

 

 

melle julie

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 22:33

Christoffa-Davy-Brun-samedi-02-mars-2013 image-gaucheUn peu fatigué ce soir pour pleinement profiter de ce spectacle.

 

Qu'en ai-je retiré ?

- une très belle musique pour la partie non contemporaine, une musique du 15° siècle (cf. la doc. de la Maison de la Danse)

- une prestation vraiment très réussie de la part des jeunes de la Compagnie Ando

 

 

Et sur le plan chorégraphique ? Les duos sont particulièrement réussis. Un ou deux solos également plaisants.

 

Par contre beaucoup moins séduits par les tableaux d'ensemble, dont le premier qui paraît particulièrement long ...

 

Dans ce spectacle qui est tout de même dans la bonne moyenne, c'est le rythme qui m'a gêné (d'autant plus que le thème n'accroche pas vraiment .....). Il y avait quelque chose de monotone sans qu'on se laisse bercé ou charmé par le dit rythme.

 

Alors, disons que c'était la fatigue et saluons le travail des danseurs (et leur résultat !)

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 05:16

Eraserhead De fil en aiguille j'en étais venu à évoquer ce film extraordinaire : Eraserhead.

 

De mémoire c'est le premier film de David Lynch.

 

Ce qui est sûr c'est que c'est le premier film de lui que j'ai vu. Pas cinéphile, je fréquente pourtant l'Institut Lumière dont j'ai déjà dit beaucoup de bien sur ce blog. Pourquoi ? Parce qu'ils savent vous faire découvrir des films que je ne regrette jamais d'être allé voir, parce que j'en reviens souvent enchanté (et parce qu'on y regarde des films en silence sans le bruit des pop-corns et sans la pub ...).

 

Donc ainsi, un jour, nous sommes allés voir Eraserhead proposé chez les frères Lumière. Waouhhhh. Sans jeu de mot (conscient !) avec l'affiche, j'ai envie d'écrire "çà décoiffe !".

 

C'est un OVNI.

Sur le plan information, je n'en parlerai certainement pas aussi bien que sur Wikipedia par exemple :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Eraserhead

 

L'une des choses remarquables dans Eraserhead c'est la bande-son. Aujourd'hui c'est la première chose à laquelle je pense quand je lis Eraserhead ou quand j'en revois l'affiche

 

Ensuite c'est ce film disais-je qui m'a fait découvrir l'univers de David Lynch. Je ne connais pas d'autres films que les siens qui évoquent aussi bien quelque chose qui me paraît du domaine du monde des rêves, de l'inconscient. J'aime cet univers assez irrationnel tout en étant proche de ce que l'on peut vivre et ressentir parfois.

Pour mémoire : je ne suis pas cinéphile donc c'est bien je ne connais pas.

 

Lynch pour moi c'est quelque chose comme l'incursion dans l'inconscient, l'entrée dans un autre univers. Quelque chose de plus fort que la peinture surréaliste dans ce sens, d'un certain point de vue. C'est aussi ce que j'ai retrouvé dans les livres de Murakami et Ogawa.

 

Alors pour en revenir à Eraserhead plus précisément, je vous propose de découvrir l'univers visuel avec ce montage très bien réalisé :

 

 

 

 

La bande-annonce pour l'ambiance du film :

 

 

 

 

Et si malgré tout, vous souhaitez voir le film complet (mais je vous aurais prévenu ...!) :

 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 06:06

Freaks

Freaks : de Tod Browning, sorti en 1932 mais aussi, visible en ce moment à l'Institut Lumière.

 

Je ne sais pas pourquoi j'avais une image positive de ce film. Un jour, j'avais du lire ou entendre quelque chose sur le sujet.

 

Alors, le cinoche le dimanche après-midi ce n'est pas mon truc, surtout quand le soleil réapparaît mais là j'avais vraiment envie de le voir.

 

Un cirque, des gens "normaux", d'autres qui le sont moins, une histoire d'amour au sens large, une histoire d'interfaces comme on dirait dans d'autres milieux.

 

Une personne "normale" abuse des sentiments de l'un des freaks mais l'alcool aidant la vérité se révèle et par la suite la solidarité des freaks aussi !

 

Ce film avait inspiré le fameux Elephant man de Lynch. Le fameux et magnifique Elephant Man.

 

Freaks fait également pensé au Portrait de Dorian Gray d'une certaine façon.

 

Cette "Monstrueuse parade" m'a rappelé enfin le moins connu mais tout aussi beau Oasis de Lee Chang Dong que nous avait présenté également l'Institut Lumière.

 

Deux façons différentes mais tout aussi remarquables de gérer les rôles atypiques.

 

Dans Oasis c'était une actrice "normale" qui tenait un rôle de composition extraordinaire avec notamment cette scène absolument magique dans le métro où la jeune femme se métamorphose.

 

Dans Freaks ce sont des personnes du cirques Barnum qui tiennent ces rôles sans avoir à jouer la partie Freaks. Est-ce que cela contribue à rendre ces personnages particulièrement attachants ?

 

Pour illustrer cet article j'ai pris une photo là : maldoror is dead . Vous en trouverez d'autres très belles également sur ce blog qui a l'air intéressant mais où tout n'est pas directement "accessible".

 

 

 

 

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 22:05

Saone11

 

Après être allé au cœur de Paris au cours d'une belle promenade le long de la Seine (1), m'est venue l'envie de plagier et de me faire une petite série sur la Saône.  L'aspect série-"reportage"  me plaît bien. Il commence à faire beau. Besoin de recharger les batteries : go !

 

Bien sûr cela se fera en plusieurs étapes. Alors autant commencer par le Nord. On arrivera plus tard sous cette belle passerelle du Palais de Justice, "les 24 colonnes". Cela redonnera un prétexte pour aller au Marché des Arts où se côtoient, sinon le pire et le meilleur, du moins du très commercial sans talent et des œuvres vraiment sympas.

 

Départ de l'île Barbe. Quelle surprise quand on découvre ce visage de Lyon. Un autre Monplaisir s'y cache d'ailleurs.

 

Un coup d'œil vers Lyon. A droite, au loin, des grues de chantier. A gauche, d'autres chantiers ? Des voiliers en rénovation ou en simple hivernage ? Un mélange des deux probablement.

 

C'est donc parti rive gauche : l'appel de la mer !

 

Avant d'arriver au centre de Lyon une escale sur les berges par encore relookées … mais déjà parées de leur slogan ! Puis le 1° pont, terme de cette première étape et début de promenades sur les quais. Le pont Masaryk, suspendu et … suspendant !

 

Arrêt sur image.

 

En effet l'heure tourne et les monstres attendent d'entrer en scène : Freaks à l'Institut Lumière.

 

 

 

 

 

(1) : voir sur le blog de Lobotomie ci-contre l'idée originale … et l'autorisation de plagiat !

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 02:38

affiche Combas  Acte 0 pour symboliser le vernissage. C'est l'expo avant l'heure. Sa venue au monde ? Peut-être une bonne image.

 

Hier soir j'ai eu le plaisir de découvrir ainsi l'oeuvre de Robert Combas.

 

Je serai franc : j'ignorais jusqu'au nom de cet artiste lorsque j'ai découvert je ne sais où que le MAC allait lui consacrer une rétrospective.

 

Par contre pour fréquenter régulièrement le MAC, je n'ai pas hésité une seconde à accepter sa proposition d'assister à ce vernissage. Trois bonnes raisons à cela :

- je fais confiance à Thierry RASPAIL pour nous proposer des expos intéressantes

- c'est toujours enrichissant d'entendre un artiste s'exprimer à propos de son oeuvre

- et .... je suis curieux dans ce domaine  !

 

 Les discours du Maire, de Raspail et de Robert Combas étaient juste comme il faut. Découverte à cette occasion du bonhomme Robert Combas. Amusant et paraît mériter d'être connu comme gusse.

 

Pour ce billet je vous laisse découvrir sans commentaire particulier cette expo au travers des quelques photos prises hier soir. Quelques unes sont un peu limites en qualité. Sorry.

 

Pour dire quand même deux mots sur l'expo. J'ai adoré. J'y retourne au plus tard le 9 Mars. Il faudra probablement patienter jusque là pour en lire plus ici sur le sujet !

 

Pour conclure, vous l'aurez deviné, avec un "conseil" : expo à voir et un artiste à découvrir pour ceux qui seraient dans l'ignorance où j'étais à son sujet ....

 

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 05:24

salut

Vu cette image ce matin avec ce commentaire :

 

A powerful image of courage:
The photo was taken in Hamburg in 1936, during the celebrations for the launch of a ship. In the crowd, one person refuses to raise his arm to give the Nazi salute. The man was August Landmesser. He had already been in trouble with the authorities, having been sentenced to two years hard labour for marrying a Jewish woman.
We know little else about August Landmesser, except that he had two children. By pure chance, one of his children recognized her father in this photo when it was published in a German newspaper in 1991. How proud she must have been in that moment. 

Lu sur : http://www.chrishorner.net/2012/02/09/a-powerful-image-of-courage/comment-page-1/#comment-4159

 

Qu'ajouter ? Chapeau bas. 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 06:21

Ce billet aurait aussi pu s'appeler "Invités surprise" tant ils s'invitent nombreux ces poteaux, ces caténaires, ces câbles mais aussi ces reflets, celui du photographe comme celui des sièges du TGV. Plus sournois pour polluer la photo, la présence discrète de ce qui vient se déposer sur les vitres du TGV après des milliers de kms.

 

Pendant qu'on est sur la "technique" et avant de la quitter pour le plus "important", le reste, pourquoi du noir et blanc et ignorer les charmantes couleurs du soir ? Il y aura peut-être plus tard la série "couleurs" mais en travaillant ces photos je me suis souvenu de ces belles photos noir et blanc qui faisaient rêver dans les compartiments voyageurs d'avant le TGV, quand Paris Lyon durait quatre heures. C'est donc aussi un clin d'œil, respectueux et bien modeste, à ces beaux clichés d'antan.

 

Une série de photos prises hier soir entre Paris et Lyon. Entre deux mails …TGV archi bondé donc toutes prises de ma place. Mais c'est bien ainsi. Photos témoins des rêveries du voyageur.

 

Les champs qui succèdent à la banlieue.

Un équivalent banlieue qui revient avec les tours de Surville à Montereau, souvenirs de mes débuts dans la grande compagnie SNCF.

L'activité humaine pour se nourrir et notre soif d'énergie pour se divertir et se transporter : les sillons dans les champs et les poteaux qui viennent miter le paysage (pour alimenter le gourmand TGV qui me transporte par exemple !).

Le réseau des voies routières, perturbé en son temps par le tracé de cette ligne à grande vitesse.

Cet Icare que je perçois au dessus des caténaires. Et lui, regarde-t-il ce TGV ?  

Ce village qui scintille dans la lumière du soir.

Ce plan d'eau apaisant. La Saône peut-être. Revoir sa géographie !

Le soleil "couchant" sur les monts du Beaujolais.

Big brother sur le mont Thou (les lyonnais me corrigeront peut-être sur le nom du mont).

 

  

 

Part-Dieu, tout le monde descend ! 

 

 

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