Freaks : de Tod Browning, sorti en 1932 mais aussi, visible en ce moment à l'Institut Lumière.
Je ne sais pas pourquoi j'avais une image positive de ce film. Un jour, j'avais du lire ou entendre quelque chose sur le sujet.
Alors, le cinoche le dimanche après-midi ce n'est pas mon truc, surtout quand le soleil réapparaît mais là j'avais vraiment envie de le voir.
Un cirque, des gens "normaux", d'autres qui le sont moins, une histoire d'amour au sens large, une histoire d'interfaces comme on dirait dans d'autres milieux.
Une personne "normale" abuse des sentiments de l'un des freaks mais l'alcool aidant la vérité se révèle et par la suite la solidarité des freaks aussi !
Ce film avait inspiré le fameux Elephant man de Lynch. Le fameux et magnifique Elephant Man.
Freaks fait également pensé au Portrait de Dorian Gray d'une certaine façon.
Cette "Monstrueuse parade" m'a rappelé enfin le moins connu mais tout aussi beau Oasis de Lee Chang Dong que nous avait présenté également l'Institut Lumière.
Deux façons différentes mais tout aussi remarquables de gérer les rôles atypiques.
Dans Oasis c'était une actrice "normale" qui tenait un rôle de composition extraordinaire avec notamment cette scène absolument magique dans le métro où la jeune femme se métamorphose.
Dans Freaks ce sont des personnes du cirques Barnum qui tiennent ces rôles sans avoir à jouer la partie Freaks. Est-ce que cela contribue à rendre ces personnages particulièrement attachants ?
Pour illustrer cet article j'ai pris une photo là : maldoror is dead . Vous en trouverez d'autres très belles également sur ce blog qui a l'air intéressant mais où tout n'est pas directement "accessible".