Si je ne trouve pas encore le temps d'aller lire mes blogs préférés (sorry !), je retrouve un peu de temps et d'énergie pour "publier" (les termes d'Overblog manquent quand même de modestie !).
J'en avais quelques uns en brouillon. D'où la série de publication récente.
Pour ce titre c'est tout neuf mais c'est un tel bonheur que je n'attends pas !
J'avais lu de cet auteur il y a quelques années Seule Venise et j'en gardais un bon souvenir.
J'aurais pu ne pas lire complètement la 4° de couverture. Dès le début de celle-ci j'ai été conquis : " A l'école, on l'appelle l'Anéanti. Pas seulement parce qu'il collectionne les zéros : sa maison, à l'écart du village, est menacée d'être engloutie par une falaise qui s'effrite peu à peu."
L'anéanti est le narrateur de cette histoire que l'on dévore. 172 pages dans une typographie très peu dense (c'est correct comme façon de dire ?). On descend cela très rapidement et on reste ainsi sous le charme.
Celle dont il rêve, le regard du prof., ses parents qu'ils préfèreraient bien sûr autrement, le psy, de petits plaisirs simples auprès de son grand père. Pas grand chose, beaucoup de choses !
J'admire ce talent d'écriture à la première personne pour nous placer dans la peau du gamin !
"La soeur de Paulo, je pourrais l'aimer à pas savoir et tout abandonner pour elle.
Elle ne veut rien que j'abandonne. Elle ne me regarde même pas. Il me manque trois ans.
Trois ans pour être presque aussi grand qu'elle et pouvoir l'impressionner. En attendant, je lorgne de côté quand je passe devant chez elle"
Un très beau livre ! Ne pas hésiter !